Le nombre de ventes par habitant varie du simple au triple en France. Mon-immo.fr vous propose une carte pour y voir plus clair.
Entre février 2017 et février 2018, 1,11 vente immobilière pour 100 habitants a été réalisée dans l’Essonne. À l’inverse, les Hautes-Alpes en enregistraient 3,27 ventes pour 100 habitants.
Le nombre de ventes immobilières enregistrées chaque année est un bon indicateur de la vigueur des marchés. En rapportant ces données à la population, nous pouvons donc voir où les transactions sont les plus nombreuses.
La France du bord de mer paraît particulièrement agiter les ventes. Hormis dans les Bouches-du-Rhône ralenties par Marseille et dans les départements au nord de la Seine, les régions côtières dépassent toutes les 2%.
Autre enseignement, les grandes villes semblent plomber le dynamisme des transactions. Si les ventes sont nombreuses en valeur absolue, elles restent mesurées dès lors qu’on les pondère avec la densité de population. Ainsi, en plus des Bouches-du-Rhône (1,82%), le Nord (1,59%) et le Rhône (1,81%) présentent des taux de ventes par habitant relativement bas.
De même, et comme souvent, la France semble coupée en deux, entre le nord dont les ventes sont peu nombreuses et le sud, plus dynamique. Paris, comme l’accoutumée, fait figure d’exception au sein de ce paysage (2,20%).
Par ailleurs, certains départements ruraux signent un grand nombre de ventes. C’est le cas de la Creuse (2,95%) et du Limousin en général, mais aussi de la Nièvre (2,5%) ou de la Côte-d’Or (2,28%). Cette fois, ces taux semblent être dus à la faible attractivité de ces zones peu denses qui continuent d’être touchées par l’exode de leur population.