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LE MARCHÉ IMMOBILIER DANS LES GRANDES VILLES

Le Lyon de 2018 est-il le Bordeaux 2017 ? La capitale des Gaules affole à son tour les compteurs immobiliers.

Avec une hausse de près de 10% en 12 mois et de 3,4% depuis le début de l’année, Lyon affiche une santé éclatante. Cependant les spécialistes s’accordent à dire que cette dynamique est plus saine que celle qu’a connue Bordeaux l’an passé, notamment parce que les investisseurs y spéculent moins.

Bordeaux quant à elle retrouve une situation normale. Après son année hors norme la capitale girondine affiche une baisse de 0,1% en mai et de 0,2% depuis le début de l’année.

À Paris, la hausse est également plus mesurée que par le passé. La hausse des prix reste cependant soutenue, avec une hausse de 0,3% en mai et de près de 4% depuis 12 mois. Ainsi, en moyenne le prix au mètre carré est désormais de 9.043 €.

Ailleurs en France, « Rennes connaît aussi un beau début d’année avec +1,2% au mois de mai, +2,3% sur les deux derniers mois, +3,3% depuis le début de l’année et +5,8% sur les 12 derniers mois », annonce meilleursagents.com. Dans son baromètre mensuel, le courtier en ligne révèle également que les dix grandes villes (hors Paris) affichent une hausse de 0,5%, tandis que les 50 plus grandes villes augmentent de +0,4% et que dans les zones rurales les prix moyens ont augmenté de +0,2% en mai.

La dynamique est donc à la hausse, notamment grâce à des taux d’intérêt qui restent très bas en moyenne de 2% pour les ménages solvables.

Quelques villes affichent des résultats plus contrastés. Ainsi, à Nice et Nantes les prix se rétractent de 0,5%.
À Nice notamment, cette baisse commence à inquiéter, car elle se prolonge dans le temps. Ainsi depuis le début de l’année les prix ont perdu 1,6%, faute de demande. La clientèle, notamment étrangère, semble se détourner de la Cote d’Azur.